The Ritual – L’Exorcisme d’Emma Schmidt - 2025

L’Exorcisme d’Emma Schmidt est l’un des cas les plus célèbres de possession et d’exorcisme dans l’histoire des États-Unis. Il a eu lieu en 1928 et a été mené par le père Theophilus Riesinger, un prêtre capucin d'origine allemande, dans un couvent à Earling, dans l’Iowa.
Nom de naissance : Anna Ecklund
Nom fictif utilisé dans les récits : Emma Schmidt
Lieu de l’exorcisme : Couvent des Franciscaines à Earling, Iowa
Dates de l’exorcisme : Août à décembre 1928 (durée d’environ 23 jours)
Prêtre exorciste : Père Theophilus Riesinger
Approbation ecclésiastique : Oui, l’évêque du diocèse de Des Moines a donné l’autorisation
Aversion extrême pour les objets religieux (crucifix, eau bénite)
Compréhension de langues inconnues (glossolalie)
Force physique surhumaine Voix multiples et gutturales
Manifestation de personnalités démoniaques, dont : Judas Iscariote Lucifer Le père de la jeune fille (abusif et sataniste) Une femme nommée Mina, supposément une sorcière ayant maudit Emma
L’exorcisme a duré plusieurs semaines, entrecoupé de périodes de repos.
Emma aurait lévité, hurlé, vomi des objets étranges, et prononcé des blasphèmes.
Les religieuses présentes ont attesté de phénomènes inexplicables.
Finalement, après de multiples sessions, les entités auraient quitté le corps d’Emma.
Le récit est largement basé sur les écrits du père Carl Vogl, qui a publié un livre intitulé Begone Satan! en 1935, relatant l’affaire selon les témoignages du père Riesinger.
Ce cas a inspiré d'autres récits de possession et a contribué à l’imagerie populaire de l’exorcisme avant même L’Exorciste de William Peter Blatty (1971).
Des sceptiques estiment qu’Emma souffrait peut-être de troubles psychologiques (comme la schizophrénie ou un trouble dissociatif de l'identité), mal compris à l’époque. Le contexte très religieux du début du XXe siècle a pu jouer un rôle central dans l’interprétation des symptômes.